Violleau investit dans une ligne de production dans l’Aisne
Le fabricant de fertilisants organiques Violleau va démarrer la construction d’une nouvelle ligne de production sur un site de sa maison mère, Akiolis, pour mieux servir ses clients du nord-est de la France et de Belgique. Le point avec Dominique Billard, DG de Violleau France.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Violleau, qui exploite déjà une usine de fabrication d’amendements et engrais organiques et organo-minéraux à La Ronde (commune de La Forêt-sur-Sèvre, dans les Deux-Sèvres), a l’intention de construire une nouvelle ligne de production, au niveau d’un site d’équarrissage de sa maison-mère depuis 2016, Akiolis, à Vénérolles, au nord de l’Aisne. Le groupe Tessenderlo, propriétaire d’Akiolis, a annoncé cet investissement mercredi 2 mars.
25 000 t de fertilisants organiques en bouchons
« Cette ligne, qui devrait être opérationnelle pour le printemps 2023, aura une capacité de 20 à 25 000 t de fertilisants organiques en bouchons, soit la moitié de la production de notre usine de La Ronde », précise Dominique Billard, DG de Violleau France. Rappelons que Violleau fabrique, à partir notamment de coproduits animaux fournis par Akiolis, des fertilisants organiques et organo-minéraux, sous forme de compost ou de bouchons, pour des applications en grandes cultures, vignes, arboriculture, maraîchage, espaces vert, en agricultures bio et conventionnelle.
La production à Vénérolles sera opérée par Akiolis, mais sera pilotée stratégiquement par Violleau, qui va étoffer son équipe commerciale, passant de cinq à sept personnes. En effet, avec cette nouvelle ligne, Violleau renforce sa présence locale sur le marché en répondant ainsi à la demande croissante de fertilisants organiques, indique-t-on chez Violleau.
Une ligne dédiée à la Belgique et au nord de la France
« Nous assurerons un meilleur service au marché agricole du nord de la France et de la Belgique grâce à l’emplacement stratégique de Vénérolles, tout en réduisant le transport de matières premières et de produits finis », ajoute Dominique Billard. L’idée étant de dédier le site historique des Deux-Sèvres plutôt aux marchés de l’ouest et du sud de la France, et de positionner la ligne de Vénérolles pour la Belgique, le nord et l’est de la France, voire le couloir rhodanien.
Renaud FourreauxPour accéder à l'ensembles nos offres :